Histoire des l'Empire n3m3sis

Le Capitaine Glatoris chevauchait au sein des Plaines Ventées de l’Oubli. Derrière lui, une petite troupe d’hommes montés chevauchaient en rangs serré.
La troupe du Capitaine traversait un petit village où des hommes de l’Oubli résidaient.
Ils regardaient la troupe avec envie, priant un Dieu qui ne leur répondrai plus de leur permettre un jour de rejoindre ces hommes braves et courageux combattant pour leur Déesse Visara…

Le Capitaine avançait la tête haute, ne craignant rien ni personne, lorsque soudain, la lumière disparut.
Bien qu’il parvenait à distinguer toutes choses comme en plein jour, il voyait également comme lors d’une nuit sans lune et étoiles…
La lumière était aspirée par un quelconque moyen, inconnu… Qui éveilla la crainte au sein du Capitaine… Jamais jusqu’alors, il n’avait tremblé ainsi.
Regardant autour de lui, il se rendit compte que c’était valable pour chaque habitant du village et pour chacun de ses hommes. Tous regardaient l’astre diurne, qui rayonnait de toute part, mais dont les rayons, comme aspirés, ne parvenaient pas jusqu’à eux.

Soudain, le Soleil fût voilé. Une lumière éblouissante fit cligner des yeux chacun des N3ms présents. Jamais une telle lueur n’avait été vue dans ces lieux de désolation. On aurait dit que Dieu en personne était venu se joindre à eux…

Lorsque tout redevint normal, Glatoris fit faire demi-tour à la colonne.
Les hommes, ahuris, ne bougèrent pas. Après quelques claques, ils finirent par réagir, et quittèrent le village au galop en direction du Palais…

Tandis qu’ils quittaient le village, Glatoris joignit le Palais :

« - Capitaine, dit une voix à l’autre bout, que puis-je faire pour vous ?
- Passez moi Son Excellence je vous prie.
- Elle est en pleine réunion messire…
- Est ce que je vous ai demandé ce qu’elle faisait ?! hurla le Capitaine. Passez la moi ! C’est une histoire de vie ou de mort !!!
- Bi… Bien messire… répondit le soldat, apeuré devant tant de violence »

Le Capitaine n’eut pas à patienter bien longtemps avant que la Déesse Visara ne dise, d’une voix pleine d’autorité, et qui en disait long sur son humeur et sur ce qu’elle pensait quand au fait de la déranger durant une réunion :
« - Qui a-t-il Capitaine ? J’éspère que c’est réellement –elle appuya fortement sur ce terme- important, sans quoi, vous en subirez les conséquences…
- Je le sais Votre Excellence, et je serai prêt à le payer si besoin est ! »

Surprise, la Déesse se calma quelque peu. Le Capitaine Glatoris était le Chef de sa Garde Personnelle, et pour qu’il aille à de telles extrémités, ses informations devaient être de la plus haute importance… Une Guerre ? Déjà ? impossible…

« - Je vous écoute Glatoris…
- Votre Excellence, un phénomène incroyable vient de se produire sous mes yeux… - sentant que l’impatience de la Déesse Visara grandissait, il coupa court et en vint directement aux faits : - Je crains que votre personne ne soit en Danger de mort !
- Que voulez vous dire, Capitaine ?
- Le Phénomène que j’ai aperçu il y a peu n’est pas dû au hasard. Je suis sûrement le seul de la troupe à l’avoir remarqué, mais… Une immense créature volait au dessus de nous. J’ignore qui elle est, et ce qu’elle est. Ainsi que la nature de ses intentions… Mais nul part en ce monde je n’ai vu, ne serait-ce qu’une seule fois, une telle chose…
Elle volait haut, et la Lumière elle-même semblait émaner d’elle…
- Je vois… Je vous remercie pour ces renseignements. Je vais faire ce qu’il faut immédiatement ! Rejoignez le Palais au plus vite !
- Bien Votre Excellence ! Mais dépêchez vous ! Vous n’avez pas plus de quelques minutes devant vous…
- Vous êtes à des heures de cheval de nous ! Même si cette créature vole…
- Je vous l’ai dit Votre Excellence… Cette chose n’est pas « normale »… Je vous prie de faire vite…
- A bientôt, Capitaine… »

La communication coupa, et seule la peur résonnait dans les oreilles du Capitaine…
La Peur de perdre ce pourquoi il avait combattu durant tant d’année, ce pourquoi il avait donné sa vie et pour qui il n’hésiterai pas à la remettre en jeu à n’importe quel moment…
Le Capitaine craignait pour la vie de sa Déesse…

*

En quelques minutes, les troupes avaient été assemblées, armées jusqu’aux dents, et briefées.
Les chefs de troupes avaient reçu leurs ordres, et les mettaient déjà en application.
Les quelques civils vivants au Palais avaient été renvoyés en ville, ou chaque villageois baraquait sa maison, son échoppe afin de protéger biens et membres de la Famille.
Jamais une telle menace n’avait plané dans l’air, et tous avaient peur que leur fin ne soit arrivée.
C’était la panique dans le Palais et dans la Cité, mais tous parvenaient tant bien que mal à garder leur calme…
S’ils le perdaient, ils le savaient bien, leur fin serait inévitable…

Tandis que la Déesse donnait ses dernières instructions aux Généraux, ses fiers chevaliers à ses côtés, le Phénomène décrit par le Capitaine survint.

Le Soleil et la Lumière semblèrent se voiler. Ce qui avait paru prendre des heures interminables pour le Capitaine ne dura que quelques instants.
Eblouissante, surnaturelle, la Lumière revint plus puissante que jamais, ponctuée par des cris de terreurs survenants du sommet du Palais.
La Déesse, ses Généraux et ses fiers Chevaliers se jetèrent dans les couloirs…

*

La créature ailée s’était arrêtée au dessus de la plus haute terrasse du Palais. Lentement, elle entama sa descente.
Au sol, des hommes se rassemblaient, armes aux poings, prêts à trancher chaque millimètres de peau au moindre signe suspect.

Plus elle se rapprochait du sol, plus ses ailes semblaient immenses, ce qui força les soldats à s’écarter de plus en plus… Lorsque enfin elle toucha le sol, et avant qu’elle n’eut le temps d’émettre le moindre son, elle fût encerclée, et chaque micromètre de son corps furent menacés par des armes de toutes sortes. De l’épée au pique, en passant par la hache, le sabre et bien d’autres encore. La multitude d’armes différentes présentes était impressionnante.

A vu d’œil, les ailes de la créature, d’une bonne vingtaine de mètres d’envergure, rétrécirent, jusqu’à atteindre une taille proportionnelle au corps de leur propriétaire.
Elles étaient d’un blanc pur proche de l’argent. Leur propriétaire souriait aimablement aux soldats qui le menaçaient de leurs armes et du regard.
Il était vêtu d’une chemise parfaite, d’un blanc venant, on aurait pu le croire, directement du Paradis. Sans manche, elle laissait voir les muscles saillants, et d’une proportion parfaite, de ses bras, qu’il avait levé en signe de pacifisme.
Il portait un pantalon noir qui était ceint d’une ceinture en cuir incrustée de joyaux. A son coté droit, pendait une magnifique épée dont le pommeau d’argent était garnis de pierreries précieuses. Sur le fourreau, on avait filé à l’argent les lettre : D-R-A-R-R-O-E-N, ce qui donnait un mot dont les soldats ignoraient le sens…
Bien que ces derniers mesuraient plus d’un mètre quatre-vingt dix en moyenne, il les dépassait d’une bonne tête, ce qui lui permit de voir les soldats du fond se déplacer, laissant la place à une procession menée par une femme magnifique, aux courbes généreuses, et aux cheveux, magnifiques, flottant au vent.

Un soldat, plus téméraire que les autres, s’avança, et se saisit du pommeau de l’épée de l’inconnu dans le but de le désarmé. L’arme ne bougea pas, restant fermement dans son fourreau. Il s’apprêtait à ordonner à l’inconnu de s’en débarrasser en douceur, lorsqu’il remarqua la présence de la Déesse.
Lentement, il se remit à sa place, mettant une lance bizarroïde entre l’arme et le bras de l’inconnu.
La procession s’était arrêtée à quelques cinq rangs de soldats de l’inconnu. La femme ne portait aucune arme, mais une autorité indiscutable et implacable émanait d’elle.

Soudain, d’immenses tentacules jaillirent du dos de l’inconnu, qu’on devait sûrement pouvoir nommé par le terme d’Ange à présent.
Les tentacules semblaient faites de plumes accolées les unes aux autres ; argentées, elles avaient un ton plus mat que les ailes de l’Ange.
La femme ne frémit pas le moins du monde, ne cillant pas même d’un cil.
Les Soldats, prenant cette apparition pour une menace portée contre leur Déesse, se jetèrent sur l’intrus.
Des dizaines de lames l’attaquèrent… mais aucune ne le toucha.
Les tentacules faisaient office de bouclier, arrêtant chacunes des lames avec une facilité déconcertante… Le sourire de l’inconnu s’élargit…
En d’autre circonstance, pensa la Déesse, ce sourire serait le plus charmeur de cette cour…

Lentement, avec la délicatesse d’une mère déposant son nourrisson au berceau, les tentacules de l’Ange se faufilèrent entre les soldats… jusqu’à ce qu’elles atteignent l’espace libre que la procession avait formé, puis elles poussèrent délicatement les soldats les uns contre les autres, les forçant à libérer un chemin.
Rapidement, un passage permettant à deux hommes de passer de front fut percé.
Les tentacules s’enfoncèrent plus en avant dans la foule, jusqu’à entourer la procession, toute en lui faisant plus de place encore qu'elle n'avait. Intrépides, elles poussèrent les soldats jusqu’à ce qu’un espace permettant à cinq hommes de se tenir côte à côte soit fait de chaque côté des partisans de la procession.
Fous de rages, les hommes redoublèrent d’efforts pour détruire les tentacules… qui ne subissaient aucune blessure, mais continuaient de faire office de barrière, empêchant les hommes de porter secours à leur Déesse.
La Peur commençait à rejoindre leur rage… Allaient-ils assister, impuissant, à la mort de leur Déesse et de ses Chevaliers ?
Ces derniers parviendraient-ils à la protéger de cet infâme bâtard qui se permettait de les mettre ainsi à l’écart, et de menacer de la sorte leur Chef Suprême ?

Sans se presser, mais sans non plus traîner, l’Ange s’avança vers la femme et ses courtisans, les mains dans les poches.
Un sourire radieux illuminait son visage…
Nombre de femmes tomberaient à ses pieds pour ce sourire, pensa l’assemblée…
Alors qu’il était à moins de quatre mètres de la Déesse, un Chevalier, percevant la menace, porta la main à son épée, mais avant d’avoir pu la dégainer, il s’arrêta dans son geste…
Une tentacule avait surgis de nul part, s’arrêtant à quelques millimètres de la gorge du Chevalier, qui avait dû voir passer devant ses yeux tous les moments de sa vie…

Avant que quiconque n’eut le temps de réagir, ce dernier sembla se figer.
L’Ange fit, avec une grâce indescriptible, une révérence des plus parfaites devant la Déesse.
Bouche bée, les soldats cessèrent de batailler avec les tentacules, et regardèrent la scène, attentif au moindre geste de l’Ange.

« Chère Déesse Visara, dit l’Ange de sa voix grave mais mélodieuse, la tête toujours baissée, laissez moi me présenter : Drarroen, Archange, et occupant du Premier Siège de la Confrérie des [Anges]. Je viens ici, en ami, afin de faire plus amples connaissances avec vous, et suite à la visite de votre conjoint Mandalore. »

Un soupire de soulagement jaillit de toutes les gorges présentes. La Déesse s’avança vers l’Archange, lui tendant le dessus de sa main, que Drarroen lui baisa avec grâce.
Les armes se rengainèrent, et les tentacules se rétractèrent jusqu’à disparaître…

« Si vous le permettez, Déesse, je vais me présenter, moi et mon alliance, un peu plus en détail, reprit-il en se redressant.
Les Anges, actuellement au nombre de deux, et dont le recrutement est actuellement clos pour une période d’au moins 1 semaine, sont des fiers Protécteurs du Havre de Paix aussi connu sous le nom de 'Paradis'. Lorsque nous fûmes encore en vie, nous étions des RPistes parmis les membres de nos communautés respectives. Aujourd'hui encore, lorsque notre temps libre nous le permet, nous apprecions écrire.
La Confrérie souhaite atteindre le plus haut niveau, et c’est pourquoi nous ne recruterons pas en dessous du top 500.
Ne sachant que dire de plus sur nous, j’attend vos éventuelles questions… »


HRP : je me doute bien que vous êtes pas conjoint... Mais ca me plaisait de le mettre

Je mets des infos perso à la suite, & je poste afin de vous laisser découvrir le RP en attendant ^^

Drarroen repassé au Palais ami qu'il cotoyait depuis plus de 12 ans à présent...

La Déesse vivant dans ces lieux n'avait pas perdu ses charmes, et les années passées l'avait rendu plus belle encore qu'elle ne l'avait été quelques temps au part avant.
Malheureusement, on ne la voyait que rarement en ces moments troublés, et cela rendait l'Archange nerveux... d'énervement ? D'impatience ? d'autre chose encore ? On l'ignorait, mais mieux valait ne pas le savoir...

D'un ton brusque, qui ne lui ressemblait guère, il interpela le Capitaine résponsable de la Garde Personnelle de Son Excellence :

- Savez vous où se trouve la Déesse Visara ?
- Je l'ignore messire...

Drarroen traissilli d'énervement...

- Les temps sont durs Capitaine... La Confrérie est forcée de changer de lieu de résidence...
Veuillez transmettre à la Déesse Visara le lieu où elle pourra nous joindre...

Sans laisser le temps au Capitaine de répondre, et sans attendre une quelconque réponse, l'Ange s'éloigna d'un pas vif, ouvrit ses ailes qui reprirent une taille immense, et s'envola.
Avant que le Capitaine n'eut le temps de faire le moindre geste, Drarroen était déjà à des lieux de là, partit à la Conquête, sans doute, d'une chose dont ni le Capitaine, ni qui que ce soit en ce Royaume, pas même la Déesse, ne pouvait soupsonner... Car ce n'était pas l'Amour, sa Déesse lui fournissant tout l'Amour du monde possible, mais quelque chose de bien plus important encore, et qu'il avait perdu au cours de son chemin et de sa vie passée avec les Anges...

Le Capitaine ne sachant que faire, rejoignis la Déesse et lui transmit la nouvelle Adresse de la Forteresse des Anges...


HRP : je me suis rendu compte que je vous avais pas donné le lien